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F*ck. [Ft. Muramasa]
par Haedan Kohler Dim 4 Juin - 0:15 
F*ck
Shit. Crap. Frick.
— Fuck, murmura, avec toute l'élégance d'un jeune adulte s'essuyant le sang découlant de ses narines, Haedan. Laissant sortir un grognement frustré et, il se l'admettait, un peu blessé, il se laissa glisser le long du mur tout en bouchant son nez ensanglanté d'une main. Pas la meilleure des techniques, mais le plus important était d'appuyer une pression afin d'aider à la coagulation des vaisseaux meurtris, et il ne pourrait pas le faire d'une meilleure manière tant qu'il soutenait le chaton contre son corps. Il laissa sortir une respiration sifflante tout en accotant le derrière de sa tête contre le mur de la ruelle en un essai de calmer le tournis qui lui tiraillait la tête de tous les côtés. Ferme les yeux et compte jusqu'à trois Haedan. Un. Deux. Trois. Ignore la douleur sifflante entre tes côtes et ton poignet très possiblement foulé et concentres-toi sur ta respiration, le reste suivra.
— Meow!
Sursautant, le jeune exorciste rouvrit les yeux, puis desserra ses bras. Le pauvre chaton, couvert un peu de son sang, grelottait mais commençait lentement à gigoter dans les bras du dragon, ces derniers un peu trop serrés en un effort de retenir les pleurs de douleur. S'excusant d'un murmure, Haedan laissa sortir un soupir.
C'était un beau pétrin la merde où il s'était fourré.
Tout avait commencé alors qu'il avait entendu des rires très facilement associés avec des malfrats en train de faire de la merde. Des spécimens classiques, il n'y avait rien eu qui aurait pu détourner Haedan de son chemin en temps normal. À noter "en temps normal", car c'est dès lors qu'il avait entendu des cris félins qu'il s'était arrêté. Haedan a un faible pour les animaux, c'est connu, mais de là à le forcer à se mêler des affaires des autres? Si les blessures qu'il avait de coups de pied et de divers coups de poing sur le visage étaient une indication : oui.
Il n'a pas besoin de vous décrire comment il s'est retrouvé ainsi adossé contre le mur, à gémir et se plaindre de ses choix de vie, si? S'il y a bien une règle d'or que tient Haedan, c'est qu'il ne brandira jamais Vritra contre des êtres humains. Non seulement car il n'aimerait pas se retrouver avec un casier judiciaire plus grave que "petit délinquant", mais car ce n'était pas dans ses valeurs de s'attaquer à des connards de première graine alors qu'ils n'ont rien en lien avec les démons. Quand on combat les forces démoniaques comme déjeuner, on apprend à être indulgent avec la pire espèce humaine... Théoriquement.
Enfin, tout pour dire qu'en ce moment-même, Haedan avait d'autre chose que ses valeurs à ruminer dans sa tête. Comme... Oh je sais pas... Peut-être décider qui il allait appeler à son secours? Extirpant son téléphone -non sans mal- de ses poches, il laissa défiler ses contacts, tout plus décourageant l'un que l'autre. Sa soeur? Treasa l'aiderait, ça c'est sûr, mais leurs parents en auraient vent et ce serait la catastrophe. De même, les contacter directement était une recette à désastre, ça c'était sûr. "Haedan Cadmus Kohler! Pour un chat?! Et pourquoi étais-tu dehors à cette heure? Tu devrais être plus comme ta soeur blah blah blah". Ouais non, c'était mort. Zak? Il devait être évanoui chez lui et il doutait que l'autre étudiant soit plus connaisseur que lui, malgré son expérience rurale pas mal égale. Il lui fallait quelqu'un avec de l'acquis plus que les bases d'école buissonnière qu'avait Haedan et une seule personne avait le potentiel de peut-être le posséder.
Laissant son pouce hésiter deux secondes sur le numéro de contact, il enfonça le bouton et attendit que ça décroche.
— Yo euh... Je vous... Tu... Arg fuck... J't'appellerais pas si c'était pas urgent, mais j'suis un peu dans la merde et euh... J'pense pas que mes pansements Animal Crossing fassent l'affaire c'te fois *tousse*, dit-il avec son humeur cynique et neutre habituel, trahi par un petit tremblement parlant de ses blessures présentes.
— Meow!
Sursautant, le jeune exorciste rouvrit les yeux, puis desserra ses bras. Le pauvre chaton, couvert un peu de son sang, grelottait mais commençait lentement à gigoter dans les bras du dragon, ces derniers un peu trop serrés en un effort de retenir les pleurs de douleur. S'excusant d'un murmure, Haedan laissa sortir un soupir.
C'était un beau pétrin la merde où il s'était fourré.
Tout avait commencé alors qu'il avait entendu des rires très facilement associés avec des malfrats en train de faire de la merde. Des spécimens classiques, il n'y avait rien eu qui aurait pu détourner Haedan de son chemin en temps normal. À noter "en temps normal", car c'est dès lors qu'il avait entendu des cris félins qu'il s'était arrêté. Haedan a un faible pour les animaux, c'est connu, mais de là à le forcer à se mêler des affaires des autres? Si les blessures qu'il avait de coups de pied et de divers coups de poing sur le visage étaient une indication : oui.
Il n'a pas besoin de vous décrire comment il s'est retrouvé ainsi adossé contre le mur, à gémir et se plaindre de ses choix de vie, si? S'il y a bien une règle d'or que tient Haedan, c'est qu'il ne brandira jamais Vritra contre des êtres humains. Non seulement car il n'aimerait pas se retrouver avec un casier judiciaire plus grave que "petit délinquant", mais car ce n'était pas dans ses valeurs de s'attaquer à des connards de première graine alors qu'ils n'ont rien en lien avec les démons. Quand on combat les forces démoniaques comme déjeuner, on apprend à être indulgent avec la pire espèce humaine... Théoriquement.
Enfin, tout pour dire qu'en ce moment-même, Haedan avait d'autre chose que ses valeurs à ruminer dans sa tête. Comme... Oh je sais pas... Peut-être décider qui il allait appeler à son secours? Extirpant son téléphone -non sans mal- de ses poches, il laissa défiler ses contacts, tout plus décourageant l'un que l'autre. Sa soeur? Treasa l'aiderait, ça c'est sûr, mais leurs parents en auraient vent et ce serait la catastrophe. De même, les contacter directement était une recette à désastre, ça c'était sûr. "Haedan Cadmus Kohler! Pour un chat?! Et pourquoi étais-tu dehors à cette heure? Tu devrais être plus comme ta soeur blah blah blah". Ouais non, c'était mort. Zak? Il devait être évanoui chez lui et il doutait que l'autre étudiant soit plus connaisseur que lui, malgré son expérience rurale pas mal égale. Il lui fallait quelqu'un avec de l'acquis plus que les bases d'école buissonnière qu'avait Haedan et une seule personne avait le potentiel de peut-être le posséder.
Laissant son pouce hésiter deux secondes sur le numéro de contact, il enfonça le bouton et attendit que ça décroche.
— Yo euh... Je vous... Tu... Arg fuck... J't'appellerais pas si c'était pas urgent, mais j'suis un peu dans la merde et euh... J'pense pas que mes pansements Animal Crossing fassent l'affaire c'te fois *tousse*, dit-il avec son humeur cynique et neutre habituel, trahi par un petit tremblement parlant de ses blessures présentes.
With Muramasa No Yamata
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Haedan Kohler
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par Muramasa no Yamata Lun 5 Juin - 13:26
babydragon
mar, 10:00pm
emergency room
F*ck
f*ck, he said
Bien loin du tumulte urbain et du cassage de bouche en règle, au Japon, Muramasa était assis sur les marches menant au sanctuaire de Kusanagi-no-tsurugi, des lunettes de vue sur le nez et ses vieilles loques noires sur le dos. Il tenait un livre dans ses mains. Un recueil de Haïku dont il s’amusait intérieurement à imaginer ce à quoi ils pouvaient faire référence. Sa fine écharpe était si légère que le vent s’amusait à la balloter, bien qu’il ne soit pas violent ou prononcé. Son expression était relativement neutre. Normal, il n’y avait aucune autre présence que la sienne et celle de Papa derrière lui. Il était d’ailleurs suffisamment éloigné de l’épée lunaire sacrée pour ne pas l’entendre ruminer ses désirs de destruction, de vengeance et compagnie.
Un calme reposant.
Mais qui n’a pas duré.
Une sonnerie de téléphone avait brisé cette atmosphère hors du temps et des âges, ce qui n’avait pas manqué de faire grogner le shinshoku. Avec l’élan de l’agacement montant, il avait refermé son livre d’une main, posé celui-ci à côté de ses fesses sur la pierre et sorti son téléphone. Sans réellement regarder le numéro, car rares sont ceux parvenant à l’obtenir, il avait décroché et c’est une voix essoufflée qui lui parlait. Muramasa n’a pas pipé un mot. Il s’est contenté d’écouter geindre et n’avait même pas soufflé un rire à cette veine tentative de plaisanterie. Il avait simplement raccroché sans avoir répondu quoi que ce soit et poussé un soupir.
Il s’était levé et à cet instant, une voix nébuleuse, grave, émanant de derrière lui sans qu’il n’y ait une quelconque silhouette venait de résonner dans son esprit.
“ Où vas-tu ? Me fausses-tu compagnie une fois de plus ? Il ne me semble pas t’avoir donné l’autorisation de partir. ”
L’expression neutre devient froide et lasse. Muramasa dirige ses yeux rouges fendus par-dessus son épaule et se contente de répliquer : « Et toi, tu n’es pas en position d’autoriser quoi que ce soit. » Sur ces mots, il se retire en prenant tout de même son recueil avec lui. Il se dirige vers le premier bâtiment possédant une porte fonctionnelle, où il insère une clé assez spéciale puisque celle-ci ne lui ouvre pas un passage vers l’intérieur dudit bâtiment, mais vers Edimbourg elle-même. Le seul inconvénient, c’est que celui-ci est fixé et qu’il le fait toujours ressortir par le même endroit, à savoir une sorte de brocante dans le quartier chinois.
Bien que sa fonction soit un peu vieillotte, l’exorciste a néanmoins quelques connaissances en nouvelle technologie et il se sert de la géolocalisation installée sur son téléphone pour tracer la provenance de l’appel. S’il est vraiment mal en point, il ne devrait pas bouger jusqu’à ce qu’il arrive. En revanche, il y a un certain temps d’attente.
C’est long.
Très long pour Haedan.
Ça lui parait même interminable qu’entre le fait de s’être fait raccrocher au nez et les minutes qui se comptent en dizaine, il est en droit de se demander si son secours allait vraiment venir ou bien s’il l’avait planté.
C’est au bout d’une heure que le nephilim arrive à ses côtés et le dévisage de bas en haut. « Je ne te cache pas que je suis déçu que tu m’aies fait déplacer pour ça. Cela dit, je ne m’attendais pas à mieux venant de toi. » L’envie de lui mettre une claque est présente, mais Muramasa juge qu’il en avait suffisamment pris. De plus, ça lui rajouterait du travail supplémentaire s’il s’avère que ladite claque l’achève et le fasse tomber dans l’inconscience. « Tu peux marcher ? » C’est à peine s’il adresse un regard vers le chat. Il s’en occupera plus tard, lorsqu’ils auront bougé d’ici. Il n’allait pas le rafistoler dans un coin aussi miteux, avec ses agresseurs potentiellement dans le coin encore.
Un calme reposant.
Mais qui n’a pas duré.
Une sonnerie de téléphone avait brisé cette atmosphère hors du temps et des âges, ce qui n’avait pas manqué de faire grogner le shinshoku. Avec l’élan de l’agacement montant, il avait refermé son livre d’une main, posé celui-ci à côté de ses fesses sur la pierre et sorti son téléphone. Sans réellement regarder le numéro, car rares sont ceux parvenant à l’obtenir, il avait décroché et c’est une voix essoufflée qui lui parlait. Muramasa n’a pas pipé un mot. Il s’est contenté d’écouter geindre et n’avait même pas soufflé un rire à cette veine tentative de plaisanterie. Il avait simplement raccroché sans avoir répondu quoi que ce soit et poussé un soupir.
Il s’était levé et à cet instant, une voix nébuleuse, grave, émanant de derrière lui sans qu’il n’y ait une quelconque silhouette venait de résonner dans son esprit.
“ Où vas-tu ? Me fausses-tu compagnie une fois de plus ? Il ne me semble pas t’avoir donné l’autorisation de partir. ”
L’expression neutre devient froide et lasse. Muramasa dirige ses yeux rouges fendus par-dessus son épaule et se contente de répliquer : « Et toi, tu n’es pas en position d’autoriser quoi que ce soit. » Sur ces mots, il se retire en prenant tout de même son recueil avec lui. Il se dirige vers le premier bâtiment possédant une porte fonctionnelle, où il insère une clé assez spéciale puisque celle-ci ne lui ouvre pas un passage vers l’intérieur dudit bâtiment, mais vers Edimbourg elle-même. Le seul inconvénient, c’est que celui-ci est fixé et qu’il le fait toujours ressortir par le même endroit, à savoir une sorte de brocante dans le quartier chinois.
Bien que sa fonction soit un peu vieillotte, l’exorciste a néanmoins quelques connaissances en nouvelle technologie et il se sert de la géolocalisation installée sur son téléphone pour tracer la provenance de l’appel. S’il est vraiment mal en point, il ne devrait pas bouger jusqu’à ce qu’il arrive. En revanche, il y a un certain temps d’attente.
C’est long.
Très long pour Haedan.
Ça lui parait même interminable qu’entre le fait de s’être fait raccrocher au nez et les minutes qui se comptent en dizaine, il est en droit de se demander si son secours allait vraiment venir ou bien s’il l’avait planté.
C’est au bout d’une heure que le nephilim arrive à ses côtés et le dévisage de bas en haut. « Je ne te cache pas que je suis déçu que tu m’aies fait déplacer pour ça. Cela dit, je ne m’attendais pas à mieux venant de toi. » L’envie de lui mettre une claque est présente, mais Muramasa juge qu’il en avait suffisamment pris. De plus, ça lui rajouterait du travail supplémentaire s’il s’avère que ladite claque l’achève et le fasse tomber dans l’inconscience. « Tu peux marcher ? » C’est à peine s’il adresse un regard vers le chat. Il s’en occupera plus tard, lorsqu’ils auront bougé d’ici. Il n’allait pas le rafistoler dans un coin aussi miteux, avec ses agresseurs potentiellement dans le coin encore.
Muramasa no Yamata
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par Haedan Kohler Mer 7 Juin - 2:40
F*ck
Shit. Crap. Frick.
BEEP BEEP BEEP
...
ok.
Laissant sortir un soupir, il ferma les yeux le temps de prendre une bouffée d'air -sans trop faire mal à ses côtes ecchymosées, il avait l'habitude-, laissant lasse son bras. Ok... Il savait pas trop quoi faire de ce genre de réponse. Devait-il s'attendre à recevoir de l'aide ou devait-il essayer quelqu'un d'autre? Vu sa première impression du soigneur, il y avait au moins une chance sur deux que l'exorciste le laisse crever -en exagérant- seul dans une ruelle et qu'il s'en foute bien. Haedan n'était pas quelqu'un de croyant, et encore moins quelqu'un d'aveuglément positif, mais il se devait bien d'avoir un peu d'espoir dans une telle situation, non? Dans tous les cas... Enfin... Ses jambes n'avaient pas l'air trop mal en point... Il serait possiblement capable de se lever et marcher au moins jusqu'à un commerce où il pourrait demander de la glace pour son poignet ainsi qu'un endroit où confier le chaton. Car oui, sa priorité en ce moment, outre ses blessures, était la petite boule de poile qui était présentement en train de jouer avec le lacet de sa converse droite. Il doutait que le petit puisse survivre éternellement sans au moins un peu de nourriture, de l'eau et un endroit chaud. Les animaux étaient résilients, ça il n'en doutait pas un seul instant, mais même eux avaient leur limite, et il ne souhaitait pas les frôler de trop proche, surtout pas puisqu'il y avait la vie d'un chaton en jeu.
C'est donc en silence qu'il attend.
Puis attend.
Puis attend toujours.
Au bout d'une quarantaine de minutes, il laisse sortir un lourd soupir, défait, puis entreprend la difficile tâche de se relever. Ramassant le chaton, il le dandine aussi bien qu'il le peut afin qu'il soit blotti entre son avant bras et son torse, puis il utilise sa main plus ou moins intacte afin de se hisser sur ses jambes chancelantes à l'aide du mur. Cela lui prend plusieurs essais, mais au bout d'une quinzaine de minutes il réussit tant que mal à faire quelques pas en direction de l'ouverture de la ruelle, tout en grognant face à l'effort sur ses muscles endoloris.
C'est donc face à ceci que Muramasa apparait : un Haedan essayant de se faufiler en dehors de la ruelle, à moitié écrasé contre le mur, un chaton blanc collé contre son ventre.
— Je ne te cache pas que je suis déçu que tu m’aies fait déplacer pour ça. Cela dit, je ne m’attendais pas à mieux venant de toi.
Le "toi" en question lui adresse un regard, dénué d'émotion.
— Tu peux marcher ?
Il transforme son regard en une expression "tu crois?", puis enchaine,
— J'peux m'traîner contre l'mur, un peu brouillé, vu un bleu grandissant sur sa joue.
...
ok.
Laissant sortir un soupir, il ferma les yeux le temps de prendre une bouffée d'air -sans trop faire mal à ses côtes ecchymosées, il avait l'habitude-, laissant lasse son bras. Ok... Il savait pas trop quoi faire de ce genre de réponse. Devait-il s'attendre à recevoir de l'aide ou devait-il essayer quelqu'un d'autre? Vu sa première impression du soigneur, il y avait au moins une chance sur deux que l'exorciste le laisse crever -en exagérant- seul dans une ruelle et qu'il s'en foute bien. Haedan n'était pas quelqu'un de croyant, et encore moins quelqu'un d'aveuglément positif, mais il se devait bien d'avoir un peu d'espoir dans une telle situation, non? Dans tous les cas... Enfin... Ses jambes n'avaient pas l'air trop mal en point... Il serait possiblement capable de se lever et marcher au moins jusqu'à un commerce où il pourrait demander de la glace pour son poignet ainsi qu'un endroit où confier le chaton. Car oui, sa priorité en ce moment, outre ses blessures, était la petite boule de poile qui était présentement en train de jouer avec le lacet de sa converse droite. Il doutait que le petit puisse survivre éternellement sans au moins un peu de nourriture, de l'eau et un endroit chaud. Les animaux étaient résilients, ça il n'en doutait pas un seul instant, mais même eux avaient leur limite, et il ne souhaitait pas les frôler de trop proche, surtout pas puisqu'il y avait la vie d'un chaton en jeu.
C'est donc en silence qu'il attend.
Puis attend.
Puis attend toujours.
Au bout d'une quarantaine de minutes, il laisse sortir un lourd soupir, défait, puis entreprend la difficile tâche de se relever. Ramassant le chaton, il le dandine aussi bien qu'il le peut afin qu'il soit blotti entre son avant bras et son torse, puis il utilise sa main plus ou moins intacte afin de se hisser sur ses jambes chancelantes à l'aide du mur. Cela lui prend plusieurs essais, mais au bout d'une quinzaine de minutes il réussit tant que mal à faire quelques pas en direction de l'ouverture de la ruelle, tout en grognant face à l'effort sur ses muscles endoloris.
C'est donc face à ceci que Muramasa apparait : un Haedan essayant de se faufiler en dehors de la ruelle, à moitié écrasé contre le mur, un chaton blanc collé contre son ventre.
— Je ne te cache pas que je suis déçu que tu m’aies fait déplacer pour ça. Cela dit, je ne m’attendais pas à mieux venant de toi.
Le "toi" en question lui adresse un regard, dénué d'émotion.
— Tu peux marcher ?
Il transforme son regard en une expression "tu crois?", puis enchaine,
— J'peux m'traîner contre l'mur, un peu brouillé, vu un bleu grandissant sur sa joue.
With Muramasa No Yamata
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par Muramasa no Yamata Mer 7 Juin - 14:15
babydragon
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F*ck
f*ck, he said
« Tss ! »
Sifflante onomatopée qui en dit beaucoup sur les pensées de Muramasa face à cette loque. Ses yeux rouges le fixent et son regard déverse un aura méprisante. Il croise finalement le regard avec le chaton et face à ce nouvel arrivant, le félin lui-même se tend. Les bêtes ont toujours un instinct de survie plus puissant que les humains et de toute évidence, il a saisi l’humeur massacrante du demi-démon, si bien qu’il s’est immédiatement mis sur la défense. Non sans griffer Haedan au passage.
La main de Muramasa vient saisir l’épaule d’Haedan et sans ménagement, sans se soucier de son état, il le traine avec lui. Il rebrousse chemin, cette fois-ci en compagnie de l’étudiant, jusqu’à revenir à la brocante d’où il était sorti. Le vieux monsieur qui s’en occupait n’était pas choqué par ce qu’il voyait. Il était même habitué et probablement de mèche avec l’ordre des exorcistes.
Ce genre de passage ne s’implante pas chez n’importe qui.
Un passage qu’emprunte Haedan.
Il n’a probablement pas prévu de se rendre au Japon, mais c’est chose faite. Muramasa avait certain standing pour effectuer des soins et il se doutait que ses choix étaient très limités. L’emmener dans un hôpital demanderait des justifications, qu’il ne possède pas et allait attirer l’œil de l’Académie, ce qu’il ne souhaite pas plus. De même pour un médecin “classique”, qui allait exiger de contacter ses parents et un lien entre ces deux-là. Le shinshoku aurait pu le reconduire directement à l’académie et ne pas s’embêter, il a un certain sens du devoir, mais il préfère rester éloigné de tout ce qui touche, de près ou de loin, à l’ordre.
Tout ce qui lui restait, c’était son chez-lui pour pouvoir s’en occuper personnellement et en paix.
Très loin du tumulte de la grande ville écossaise, Haedan a été trainé sur quelques mètres encore. Muramasa n’allait pas souiller le sanctuaire de Papa avec le sang d’une racaille qui ne sait pas se tenir. Il a donc souffert encore un peu, le temps de descendre le sentier et d’arriver dans une maison sur pilotis, au beau milieu d’un jardin vaguement entretenu et séparée d’une autre voisine par quelques érables qui ont son âge, étant donné qu’ils ont été plantés à sa naissance.
Le soigneur lui a enlever ses chaussures, puis les siennes, avant de l’abandonner comme un sac de riz sur le premier tatami. « Retire ta veste et ton tee-shirt. Ta casquette de voyou aussi. » Ce n’était pas un conseil, mais un ordre. Le chaton était libre d’aller et venir comme il voulait, mais Muramasa ne songeait pas immédiatement à le nourrir et encore moins à l’abreuver.
Il s’était mis dos à l’étudiant et s’était prosté devant un plan de travail. Ce plan était cerné de divers plantes médicinales, suspendus en bouquet ou hachés dans des flacons, avec quelques autres étrangetés comme des yeux de gobelin et des langues de naga.
« Il me semble t’avoir dit de ne pas t’y habitué, gamin. » fait-il remarqué en se retournant et en ayant entre ses mains un mortier rempli d’une bouillie verdâtre. « Qu’est-ce qui t’es arrivé, cette fois-ci ? » Simple curiosité. L’écouter raconter ses déboires et son histoires l’occupera, le temps qu’il essuie son sang, étale cette mixture sur ses bleus et ses plaies, puis le panse.
Sifflante onomatopée qui en dit beaucoup sur les pensées de Muramasa face à cette loque. Ses yeux rouges le fixent et son regard déverse un aura méprisante. Il croise finalement le regard avec le chaton et face à ce nouvel arrivant, le félin lui-même se tend. Les bêtes ont toujours un instinct de survie plus puissant que les humains et de toute évidence, il a saisi l’humeur massacrante du demi-démon, si bien qu’il s’est immédiatement mis sur la défense. Non sans griffer Haedan au passage.
La main de Muramasa vient saisir l’épaule d’Haedan et sans ménagement, sans se soucier de son état, il le traine avec lui. Il rebrousse chemin, cette fois-ci en compagnie de l’étudiant, jusqu’à revenir à la brocante d’où il était sorti. Le vieux monsieur qui s’en occupait n’était pas choqué par ce qu’il voyait. Il était même habitué et probablement de mèche avec l’ordre des exorcistes.
Ce genre de passage ne s’implante pas chez n’importe qui.
Un passage qu’emprunte Haedan.
Il n’a probablement pas prévu de se rendre au Japon, mais c’est chose faite. Muramasa avait certain standing pour effectuer des soins et il se doutait que ses choix étaient très limités. L’emmener dans un hôpital demanderait des justifications, qu’il ne possède pas et allait attirer l’œil de l’Académie, ce qu’il ne souhaite pas plus. De même pour un médecin “classique”, qui allait exiger de contacter ses parents et un lien entre ces deux-là. Le shinshoku aurait pu le reconduire directement à l’académie et ne pas s’embêter, il a un certain sens du devoir, mais il préfère rester éloigné de tout ce qui touche, de près ou de loin, à l’ordre.
Tout ce qui lui restait, c’était son chez-lui pour pouvoir s’en occuper personnellement et en paix.
Très loin du tumulte de la grande ville écossaise, Haedan a été trainé sur quelques mètres encore. Muramasa n’allait pas souiller le sanctuaire de Papa avec le sang d’une racaille qui ne sait pas se tenir. Il a donc souffert encore un peu, le temps de descendre le sentier et d’arriver dans une maison sur pilotis, au beau milieu d’un jardin vaguement entretenu et séparée d’une autre voisine par quelques érables qui ont son âge, étant donné qu’ils ont été plantés à sa naissance.
Le soigneur lui a enlever ses chaussures, puis les siennes, avant de l’abandonner comme un sac de riz sur le premier tatami. « Retire ta veste et ton tee-shirt. Ta casquette de voyou aussi. » Ce n’était pas un conseil, mais un ordre. Le chaton était libre d’aller et venir comme il voulait, mais Muramasa ne songeait pas immédiatement à le nourrir et encore moins à l’abreuver.
Il s’était mis dos à l’étudiant et s’était prosté devant un plan de travail. Ce plan était cerné de divers plantes médicinales, suspendus en bouquet ou hachés dans des flacons, avec quelques autres étrangetés comme des yeux de gobelin et des langues de naga.
« Il me semble t’avoir dit de ne pas t’y habitué, gamin. » fait-il remarqué en se retournant et en ayant entre ses mains un mortier rempli d’une bouillie verdâtre. « Qu’est-ce qui t’es arrivé, cette fois-ci ? » Simple curiosité. L’écouter raconter ses déboires et son histoires l’occupera, le temps qu’il essuie son sang, étale cette mixture sur ses bleus et ses plaies, puis le panse.
Muramasa no Yamata
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par Haedan Kohler Mar 4 Juil - 4:09
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Il ignore le tss lancé par Muramasa, bien conscient de la réaction de son interlocuteur à ce dérangement. Toutefois, le regard qu'il envoi à son passager eut le don de faire crisper le petit être dans ses bras, ce dernier rentrant ses griffes légèrement dans la peau d'Haedan, occasionnant un petit sifflement. Il se laissa trainer par l'épaule le long de l'allée et vers un magasin. Il a le temps de lever un sourcil phase à l'indifférence du marchand et de se dire mentalement : oh. C'est sûrement un contact de l'ordre, avant qu'il soit catapulté à travers une porte et se retrouver dans un endroit où l'air sentait totalement différemment. Plus... Pur. Moins industriel, moins rempli de crasse et des magnifiques odeurs des ruelles crades. Il suit son ainé vers une maison, puis se laisse asseoir sur l'entrée.
— Retire ta veste et ton tee-shirt. Ta casquette de voyou aussi.
Il ouvre la bouche afin de défendre le dit chapeau, mais fit bien de se fermer le clapet quand il y pensa deux secondes. Laissant sortir un souffle face à la douleur prochaine, il dépose doucement le chaton à terre avant de retirer méticuleusement et lentement sa veste, essayant de faire le moins de geste brusque afin de ne pas étirer davantage ses ecchymoses. Après avoir retiré le premier vêtement, il posa sa casquette sur la veste à terre, se passant une main —Celle indemne— dans les cheveux, un peu embarrassé d'être ainsi dévêtu. Sa casquette était comme une armure contre le monde, aussi pitoyable et enfantine que la pensée pouvait l'être, et il avait toujours été un peu gêné de sa chevelure toujours trop rousse, toujours trop ébouriffée, toujours trop "féminine" pour être acceptable, alors il avait entrepris de la cacher. Il se sentait un peu nu sans.
— Il me semble t’avoir dit de ne pas t’y habitué, gamin.
Laissant son regard rivé vers le chaton qui explorait timidement son environnement, il répondit, sans une once de reproche, uniquement un fait,
— Ouais, j'sais, désolé
— Qu’est-ce qui t’es arrivé, cette fois-ci ?
Il laissa sortir un soupir, puis commença,
— J'étais sorti car..., comment dire qu'il ne pouvait pas supporter de rester enfermé des fois?, J'voulais prendre l'air, Muramasa pouvait lire le mensonge a des kilomètres à la ronde, ce n'était pas subtil, mais là était tout juste le rôle du mensonge : pas le dire à voix haute, et donc je faisais un tour du quartier quand j'ai vu un groupe de machos tous autours de quelque chose. En m'approchant j'ai vu que c'était une chatte et ses petits. Malheureusement, les connards avaient eu leur "plaisir" avant que j'arrive et la mère et tous les autres petits étaient déjà morts avant que j'arrive, seulement lui avait survécu. J'pouvais pas le laisser là si je pouvais y faire quelque chose, il proposa son doigt au chaton, qui sauta dessus, joueur et remis de son stress.
— Retire ta veste et ton tee-shirt. Ta casquette de voyou aussi.
Il ouvre la bouche afin de défendre le dit chapeau, mais fit bien de se fermer le clapet quand il y pensa deux secondes. Laissant sortir un souffle face à la douleur prochaine, il dépose doucement le chaton à terre avant de retirer méticuleusement et lentement sa veste, essayant de faire le moins de geste brusque afin de ne pas étirer davantage ses ecchymoses. Après avoir retiré le premier vêtement, il posa sa casquette sur la veste à terre, se passant une main —Celle indemne— dans les cheveux, un peu embarrassé d'être ainsi dévêtu. Sa casquette était comme une armure contre le monde, aussi pitoyable et enfantine que la pensée pouvait l'être, et il avait toujours été un peu gêné de sa chevelure toujours trop rousse, toujours trop ébouriffée, toujours trop "féminine" pour être acceptable, alors il avait entrepris de la cacher. Il se sentait un peu nu sans.
— Il me semble t’avoir dit de ne pas t’y habitué, gamin.
Laissant son regard rivé vers le chaton qui explorait timidement son environnement, il répondit, sans une once de reproche, uniquement un fait,
— Ouais, j'sais, désolé
— Qu’est-ce qui t’es arrivé, cette fois-ci ?
Il laissa sortir un soupir, puis commença,
— J'étais sorti car..., comment dire qu'il ne pouvait pas supporter de rester enfermé des fois?, J'voulais prendre l'air, Muramasa pouvait lire le mensonge a des kilomètres à la ronde, ce n'était pas subtil, mais là était tout juste le rôle du mensonge : pas le dire à voix haute, et donc je faisais un tour du quartier quand j'ai vu un groupe de machos tous autours de quelque chose. En m'approchant j'ai vu que c'était une chatte et ses petits. Malheureusement, les connards avaient eu leur "plaisir" avant que j'arrive et la mère et tous les autres petits étaient déjà morts avant que j'arrive, seulement lui avait survécu. J'pouvais pas le laisser là si je pouvais y faire quelque chose, il proposa son doigt au chaton, qui sauta dessus, joueur et remis de son stress.
With Muramasa No Yamata
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Haedan Kohler
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