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On peut renier le Monde, mais pas ce qu'on est - Elijah Llewelyn
par Elijah Llewelyn Ven 10 Fév - 0:01 
!Llewelyn
«...Et quelque part à l’opposé, il y a toi, gamin. »
Le destin t’a fait naître le cul entre deux chaises. Dès le départ, tu as été tiraillé entre deux mondes et deux vérités, sans avoir tout à fait ta place ni d’un coté ni d’un autre. Tu as faite tienne cette ambivalence... Au grand désarrois de ceux qui t’entourent et qui parfois peinent à te suivre.
Oui, on peut très facilement te croire immature à te voir en perpétuel mouvement. Tu as un besoin maladif de "savoir", alors tu testes, expérimentes, cherches les limites, prends des risques; en un sens, tu restes cet éternel adolescent qui doute et remet constamment tout en question. Et ce n’est pas un rôle qui te déplaît. Tu joues beaucoup de cette facette de ta personnalité et de l’impression qu’elle donne de toi. D’un naturel espiègle, tu te plais à déstabiliser les gens et à troubler ton entourage par tes attitudes et tes réflexions ambiguës.
Ce trait de caractère un peu extravagant n’aide certes pas à te prendre au sérieux. Cependant, si on y perte attention, il révèle aussi chez toi une grande ouverture et beaucoup d’attention pour ce – et ceux – qui t’entourent. Tu n’es pas aussi inconséquent ou irréfléchis que tu le laisses entendre. Tu es même quelqu’un d’étonnamment fiable, restant entier et honnête en actes, même quand tes convictions sont plus incertaines. Et si tu as sans aucun doute un coté joueur, celui-ci te sert finalement beaucoup à détourner l’attention et à dissimuler ta réserve.
A plus d’un égare, tu es en effet aussi quelqu’un d’assez pudique – parfois même timide – concernant tes émotions et tes sentiments. Tu as l’habitude de ne compter que sur toi et te montres de fait plutôt farouche affectivement parlant, que ce soit pour cacher une certaine fragilité ou parce que tu souhaites préserver les autres de tes penchants pulsionnels. Mais s’il n’est pas toujours aisé de t’apprivoiser complètement, les quelques personnes auxquelles tu es lié ont cependant ton indéfectible loyauté et peuvent te découvrir plus sensible et insécure que tu ne le voudrais.
Trucs en plus: Tu adores t'exposer au Soleil. A l'abri des regards exclusivement. || Tu es excessivement pudique physiquement parlant. || Tu caches parfois un esprit mineur ou deux dans tes fringues. || Tu dévores les livres techniques comme des petits pains. || Ça tombe bien; tu brûles tout ce que tu cuisines. || Tu apprécies les hauteurs et les lieux isolés. || Tu es un allumeur. Mais juste un allumeur. || Tu ne bois qu'exceptionnellement et que s'il y a du monde pour te garder à l’œil. || Quand tu es troublé, tu parles facilement tout seul, ou sans réfléchir. || Tu es à peu près capable de t'endormir n'importe où. || Tu es terriblement curieux et résistes difficilement à la tentation quand tu peux apprendre un truc. || Tu as un très bon sens de l'orientation et connais absolument tout les recoins de l'Académie!
On peut déjà difficilement manquer ton éclatante tignasse rousse. En générale, c’est à celle-ci que l’on te repère aisément dans la foule. Tes cheveux fournis ne sont pas coupés très courts et sont retenus par un bandeau quand ils n’ encadrent pas librement ton visage dans un joyeux désordre. De même, de loin on retiendra – particulièrement en période de chaleur – que tu es constamment vêtu comme si tu devais combattre le froid. Tu portes plusieurs couches de tissus et toujours ton écharpe et tes mitaines. Ces vêtements sont souvent amples et confortables. Ils facilitent tes mouvements en combat tout en dissimulant en grande partie ta silhouette. Tu n’es pas particulièrement maigre là-dessous, mais on serait étonné de découvrir que tu as tout de même une stature assez légère pour ton mètre 80, avec un musculature déliée et alerte.
Pour le reste, on ne peut évidement que remarquer le bandeau que tu portes pour dissimuler l’œil dont tu as été privé et dont l’orbite vide marquée d’un sceau démoniaque. L’œil qu’il te reste à beau être d’un très joli vert émeraude, c’est rarement ce que les gens notent en premier, à ton grand damne. Pourtant tu as un visage assez avenant, doux et expressif et quand on oublie ton infirmité, on se laisse facilement gagner par la bonne humeur qu’il exprime, l’éclat de ton rire gamin ponctué par le balancement des boucles que tu portes à tes oreilles.
Dans ces moment là, à te voir, on ne te donnerait même pas 23 ou 24 ans, bien que tu aies dépassé le milieu de la trentaine. L’avantage d’être nephilim. Et ce n’est pas la seule particularité que tu as hérité de ton père. Il s’avère aussi que malgré ton teint pale de rouquin, tu n’as jamais pu bronzé ni non plus pris de coup de soleil malgré les expositions... Mais là encore ce n’est pas non-plus le plus surprenant, ni ce qui trahit de façon la plus évidente ta nature. Non… Ce qui est remarquable et tout à la fois gênant pour toi, c’est que tu possèdes une queue de démon, agrémentée de plumes tout aussi rousses que tes cheveux. Mais cela fait partie des choses que tu ne laisses voir à personne, ou presque.
I. La Lande
- Ils sont tous partis, grand-mère. A ces mots, tu relèves enfin le nez vers moi. Cela fait plusieurs jours maintenant que tu t’installes ainsi sur le perron et que tu scrutes obstinément le paysage. La lande est morte.
Tu n’as que sept ans, mais ce sérieux sur ton visage et la peine résolue que j'y lis en cet instant me brise le cœur. Je m'assoie alors à tes cotés, tandis que tes yeux retournent parcourir les hectares verdoyants qui s’étendent devant la maison, à la recherche de tes « Amis Imaginaires »... Qui je le sais ne le sont pas tant que ça. Qui aurait cru que j’en vienne à regretter ses maudits esprits, qui à souffler dans ma cuisine et à hanter les alentours de la maison, ont finis par me faire passer pour une vielle sorcière? Même moi, j’ai senti leur départ dans mes vieux os.
- Tu te feras d’autres cop…
- Ils ne sont pas comme moi!
- Humpf! Ceux-là non-plus n’étaient pas comme toi! Te tançais-je gentiment. Et puis si tu ranges ça, personne ne fera la différence, je te l’ai déjà dit.
Je n’ai pas les mots pour consoler ton drame de gosse. Je ne les ai jamais eu, même avec ta mère. Et alors que je te regarde cacher, rougissant, l’appendice qui jusque là battait la mesure dans ton dos en grommelant des excuses, je me prends une fois de plus à souhaiter avoir fait les bons choix pour toi.
J’aimerai n’avoir jamais eu aucun doute; ne pas m’inquiéter que tu aies été obligé de grandir jusque là avec pour seule compagnie une vielle bic et quelques fantômes. Je sais bien pourtant que je n’ai guère eu le choix quand ma fille t’a déposé devant ma porte cinq ans plutôt. Elle ne m’avait alors pas expliqué grand-chose, ni ce que tu es, ni pourquoi elle préférait te confier à mes soins alors qu’elle m’avait fuit des années plus tôt. Depuis, elle ne m’a jamais plus donné de nouvelles, me laissant la charge pleine et entière de ton éducation et de ta sécurité.
Je caresse tes cheveux, autant pour te rassurer que pour apaiser mes propres craintes.
- Tes esprits reviendront, Elijah, ne t’en fais pas. Et en attendant tu te feras d’autres amis.
Ça, je m’en suis assurée. Ta place est d'hors et déjà réservée dans cette drôle d’Académie, là; Pandémonium. Dire qu’il a fallu un foutu exorciste pour m’apprendre ce que tu es. Un demi-démon. Je veux bien le croire, mais que Dieu m’en soit témoin, cela ne change rien à l’Amour que je te porte ou à ce que je réserve à ces magiciens si ils leur venaient à l’idée de te faire du mal.
Moi, tout ce que je leur demande, c’est de t’aider à trouver ta place en ce monde.
II. Les Mères
- Ayeuh! Merde, Grand-mère! Je suis sensib… Aïe!… à ce truc!
- Justement!
Je repose ton bâton de magicien, tandis que tu grognes en frottant ta satanée tête de pioche. Si c’est le seul moyen de te mettre un peu de plomb dans le crane, moi aussi je peux bien utiliser une arme d’exorciste!
- Tu n’avais pas à faire ça!
Ma voix s’étrangle un peu malgré tous mes efforts et je me détourne, pour m’absorber dans des taches ménagères inutiles… Pourvu que tu ne vois pas mon regard.
Je t’en veux tellement gamin! Tellement d’avoir fait ça dans mon dos. Tellement d’avoir cherché à savoir quand l’ignorance était si confortable. Comme si je n’en avais pas assez fait pour toi, qu’il te faille encore remuer le passé et rouvrir de vielles blessures.
Je sais qu’il n’y a rien de plus naturel que de vouloir savoir ce qu’il est advenu de ta mère et que tu ne voulais que me protéger en cherchant à me le cacher. Cependant, ça fait d’autant plus mal d’apprendre ainsi la vérité. Et malgré moi, je nourris cet affreux et injuste sentiment de trahison à ton égare.
Tu ne fais pas un bruit, ne tentes pas une parole, ni un geste, et je devine que tu sais très bien ce que je ressens en dépit de mon silence buté. Tu attends l'orage, sans un mot. Tu n’es plus un enfant malgré les traits adolescents qui s’attardent sur ton visage et le fait que tu t’embarrasses encore à traîner dans mes pattes par peur de voir disparaître le seul repère que tu n’aies jamais eu si tu venais à le quitter des yeux.
L’assiette échappe à mes doigts et éclate en morceau sur le sol. Ce que tu peux m’énerver!
J’éclate en sanglots, alors que tu viens m’entourer de tes bras. Ma fille est morte. Ma fille est morte une seringue plantée dans le bras, sans doute dans un cloaque sordide. Elle repose dans une tombe anonyme depuis des années, sans fleurs ni personne pour la pleurer… Avec elle j’aurai tout raté.
- Je suis désolé, Grand-mère.
- De quoi? Je ne retiens plus mes larmes à ce stade et en dépit de ma morgue habituelle te serre plus fort contre-moi. D’avoir fait ce que je n’avais le courage de faire? Non, gamin, c’est moi qui suis désolée. Je souffle un rire sans joie. En fait, j’aurai même dû m’en douter; à 14 ans comme à 24, t’as jamais été foutu d’accepter de ne pas savoir.
III. Le Cercle
« T’as déconné, gamin! »
Voilà ce que j'aurai pu te dire, après t’en avoir mis une, si seulement je n’étais pas décédée il y a deux ans de cela. Tu as déconné et tu le sais. Depuis ma mort, tu ne fais que ça. C’est pour ça que ma voix et mes remontrances imaginaires te hantent en cet instant, alors que tu es étendu sur le sol au milieu du cercle, la main crispée sur ton visage en sang.
Tu aurais dû songé à moi plus tôt, Idiot! Quand tu t'es mis à t'amuser un peu trop entre l'alcool, les coups d'un soir et les bagarres, jusqu'à ce que ce ne soit plus un jeu. Quand tu as commencer à tracer des cercles d’invocations au petit bonheur la chance, pour oublier ton isolement et ta frustration. Ou encore, quand tu as pensé pouvoir tenter le cercle d'invocation pour appeler l'une des Moires, sans conséquence, puisque que la Géhenne était sensée être scellée et que personne n’aurait dû pouvoir te répondre…
… Sauf que voilà; quelqu’un t’a répondu. Et ce n’était pas Clotho.
Ton rire éclate, hystérique, et se répercute sans fin contre les murs de ton appartement. La Géhenne est de nouveau ouverte. Tu n’aurais jamais dû le souhaité en tant qu’exorciste, et pourtant tu n’as fais que ça depuis que tu as quitté les bancs de l’Académie. Et avec ça, tu sais à présent qui est ton père. Cela ne t’aura coûté qu’un œil et d’être lié a Dino, « l’effrayante », l’aînée des trois Grées. Si elle n’a dévoré que ton œil et ne t’a pas tué, ce contrat avec elle le fera sans doute. Tu ries de plus bel.
Tout a un prix. C’est l’une des règles premières de l’invocation. Tu as souhaité, tu as une fois de plus voulu en savoir trop, et tu t’es montré imprudent et négligent…. Tu en paies le prix. Et alors que tu perds doucement connaissance après avoir appelé un soigneur, ta dernière pensé, c’est que c’est simplement un juste retour des choses.
Tiens bon, mon petit. Les secours arrivent.
IV. Accalmie
Tu t’arrêtes sur le trottoir pour prendre le temps d’étudier les bâtiments de l’autre coté de la rue.
Quand tu es venu vivre à Édimbourg la première fois, tu avais 14 ans. Je te suivais alors comme ton ombre pour veiller à ce que tu ne fasses pas n’importe quoi. Aujourd’hui, ça te rend un peu nostalgique de revenir là, et cependant ça apaise un peu cette impatience, cette sensation d’être incomplet qui te poursuit depuis si longtemps.
J’ai fais tout ce que j’ai pu pour t’élever pour tout ce que tu es et pour que tu n’aies pas honte de ta nature. Pour que tu aimes et assumes le Démon tout autant que l'Humain qui est en toi. J’ai fais de mon mieux, et Dieu sait que ce n’était pas facile et que je n’ai pas toujours réussi à canaliser tes excès, ou à te rassurer quand tu te sentais à part, marginal ou trop seul...
Mais cette Académie…. A Pandémonium tu avais ta place. Imparfaite et pas toujours simple à tenir, mais tu y trouvais un sens et une forme de stabilité.
C’est bien que tu puisses y revenir à présent. Cela fait trop longtemps que tu erres sans savoir où tu vas. Ici, tu as un but et peut être honnête sur ce que tu es. Et on a besoin de toi. M. Pemberton n’a pas attendu longtemps avant de te proposer de venir aider après que tu l’ai appelé pour le tenir au courant de ce qui t’étais arrivé et de ce que tu avais appris. Peut-être bien qu’il veut juste te tenir à l’œil étant donné l’identité de ton paternel, mais cela t’importe peu, si tu peux y trouver un peu t’apaiser de revenir. Et ce qui n’enlève rien à la chose, c’est que tu auras ton compte de soigneurs pour veiller à ce que l’œil des Grèes n’ait pas raison de toi.
En parlant d’invocation, le vent souffle dans ton dos et te pousse en avant, comme si les Duz eux-même s’impatientaient. Cela te fait sourire alors que tu te laisses porter par cet élan et traverses la route... Pour rentrer chez toi.
«Je te l’avais dit, gamin, que tes esprits reviendraient.»
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par Kasumi Watanabe Ven 10 Fév - 16:32
Bon j'avais pas vu ta fiche puisqu'Arès est passé devant, mais je me rattrape (t'as vu hein ? 
)
Bref ! Bienvenue à toi mon Eli chou et bon courage à toi pour terminer ta fiche, et j'ai hâte de lire son histoire et d'avoir un petit lien avec ton loulou !
)Bref ! Bienvenue à toi mon Eli chou et bon courage à toi pour terminer ta fiche, et j'ai hâte de lire son histoire et d'avoir un petit lien avec ton loulou !
Kasumi Watanabe
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par Invité Lun 20 Fév - 21:29
Bienvenuuuuuuuue au meilleur des surveillants !
Hâte de voir ce que son caractère nous réserve ! Et hâte aussi de pouvoir rp avec toi ! Bon courage pour la suite, je suis de tout coeur avec toi !
Hâte de voir ce que son caractère nous réserve ! Et hâte aussi de pouvoir rp avec toi ! Bon courage pour la suite, je suis de tout coeur avec toi !
par Lucifer Dim 5 Mar - 12:35
Olala ! Mon fifils est enfin fini !!
J'ai adoré te lire ! On s'attache vite à ce petit semi-démon 
. J'ai hâte de t'harceler pour un rp 
.Maintenant que ta présentation est validée, il est temps pour toi de finaliser quelques petites choses : tout d'abord en allant recenser ton avatar ici puis de faire ta fiche technique et si tu le souhaites ouvrir ton journal de bord. Avant de te laisser filer vers ta destinée, le staff t'octroie 50 Crowns en guise de cadeau !
Merci à toi et bon et bon RP parmi nous !
Lucifer
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